Avec l'âge, l'Homme devient de plus en plus sensible à diverses maladies. Tout comme la maladie de Paget, la maladie de Horton touche surtout les personnes du troisième âge, c'est à dire les personnes âgées. C’est une inflammation de la paroi des artères ou inflammation de l'aorte. Elle touche en particulier les artères temporales se trouvant au niveau de la racine des cheveux. Reconnue depuis 1932 après la publication de Horton, cette maladie présente de multiples symptômes et de nombreux risques. Cette rubrique a pour objectif de vous éclairer sur cette maladie des quinquagénaires.
La maladie de Horton, aussi appelée artérite temporale, se manifeste de plusieurs façons différentes. Ces manifestations touchent plusieurs zones de l’organisme.
Le personne âgée souffre de grands maux de tête et ressent des douleurs vives au niveau des tempes. Parfois ces douleurs sont diffuses et surviennent avec une hypersensibilité du cuir chevelu. Ce sont les manifestations les plus symptomatiques de la maladie de Horton.
Comme pour la grippe, la maladie peut se manifester par une asthénie, une fatigue physique, un amaigrissement et de la fièvre ce sui peut rendre les personnes atteintes plus fragiles, ce qui est accentué par le vieillissement.
Une atteinte oculaire peut se manifester dans 1 à 4 % des cas. Cela peut être une des premières manifestations de cette maladie. Souvent le malade atteint par cette maladie ressent une faiblesse dans les muscles de la mâchoire et a du mal à mastiquer.
Les malades atteints de la maladie de Horton montrent des signes de dépression. De plus, cette maladie peut aussi s’attaquer aux poumons, accompagnée de l’apparition d’une toux sèche.
Souvent confondues avec une autre maladie inflammatoire appelée " Pseudopolyarthrite rhizomélique", les scientifiques estiment qu’il s’agit de deux expressions d’une même pathologie.
Causé par l’inflammation et le rétrécissement des artères temporales irriguant l’œil, le malade souffre de troubles de vision. Ceci peut aller jusqu’à la perte de la vision. La maladie de Horton peut rendre totalement aveugle en cas de retard ou absence de traitement.
Jusqu’à ce jour, la solution la plus efficace connue pour traiter la maladie est la corticothérapie. C’est l’application d’un corticoïde qui est un anti-inflammatoire stéroïdien puissant servant à prévenir la cécité du patient.
En effet, grâce à son application, les symptômes régressent assez rapidement. Néanmoins, la durée du traitement est assez longue afin de guérir la maladie de Horton. Elle peut durer plusieurs mois ou même plusieurs années.
Au tout début du traitement, il est conseillé d’administrer un anticoagulant afin de prévenir une thrombose. Ce dernier se définit comme une formation de caillot dans les artères, l'artère carotide externe ou l'artère temporale sont les plus touchées en général. Ensuite, il faut appliquer des doses élevées de corticostéroïdes qui seront diminuées au fur et à mesure que les analyses se stabilisent.
Le traitement par excellence de la maladie de Horton reste la corticothérapie. Cependant, il est possible de l’associer avec un autre médicament qui aura pour but d’agir sur les symptômes résistants aux corticoïdes.
Cette action permet en même temps de réduire la dépendance que le corticoïde peut engendrer chez le malade. Par ailleurs, il y a des immunosuppresseurs et des antipaludéens de synthèse. Ils peuvent être utilisés, car ils ont montré une certaine efficacité dans le traitement médicamenteux de la maladie de Horton.
Même si l’efficacité de la corticothérapie est incontestable, il existe des risques qui peuvent survenir durant la longue période de traitement. Des effets secondaires sont alors constatés tels que :
Le point positif est que ces effets sont réversibles et disparaissent lorsqu’on diminue les doses servant à traiter la maladie de Horton. Le seul gros point noir serait la corticodépendance qui a été évoquée précédemment. Elle nécessite de garder une dose élevée de corticoïdes afin d’éviter la rechute.
Généralement, les complications sont d’ordres vasculaires et ischémiques. Ces termes font référence à la diminution de l’apport en sang dans le cerveau suite à l'occlusion des artères atteintes. Ces complications sont pour la plupart graves et irréversibles. À part la cécité abordée antérieurement, voici quelques complications qui peuvent survenir en cas de maladie de Horton :
Pour la plupart des cas, un soutien psychologique est souhaité pour les patients de la maladie de Horton. Il est toujours agréable et rassurant d'avoir une personne à côté de soi après ou même durant toute la durée du traitement, comme une auxiliaire de vie. Il faut savoir que chaque patient peut réagir différemment face à cette maladie. Un traitement long et lourd peut influer sur l’état d’esprit du malade. Dans ce cas, le soutien psychologique devient une nécessité.
Une fois le diagnostic établi et le traitement commencés, un suivi du patient est immédiatement mis en place. Le suivi sert à vérifier si les symptômes de la maladie de Horton régressent ou ne répondent pas au traitement. Cela permet de prévenir une éventuelle rechute si le traitement n’est pas toléré par le malade. Une surveillance de la pression artérielle doit être faite tous les mois.
Pour conclure, la maladie de Horton est potentiellement grave. Mieux vaut qu’elle soit diagnostiquée à temps et que le patient suive à lettre le traitement préconisé par le médecin. Cela pourra lui éviter la cécité et les autres risques encourus avec cette maladie. Même si le corticoïde est le plus efficace en termes de traitement, ce dernier n’est pas sans risque puisqu’il comporte des effets négatifs sur l’organisme. Afin de mieux surveiller la santé des seniors la gérontechnologie qui est une solution innovante.
La maladie de Horton altère la vision ce qui a un impact sur les gestes de tous les jours comme la préparation des repas, la toilettes, l'habillement ou encore les soins. Click&Care propose différents services pour vous simplifier le quotidien. N'hésitez pas à faire appel à une aide à domicile qualifiée qui saura vous accompagner au mieux dans ces tâches.