L’apparition de handicaps liés à l’âge peut créer des difficultés spécifiques dans la vie quotidienne des seniors. En effet, ces handicaps, physiques ou cognitifs, rendent parfois difficile les actes de base de la vie courante. Permettre à une personne âgée et handicapée de rester à domicile suppose de mettre à son service différents outils destinés à préserver son autonomie dans l’accomplissement des actes essentiels de la vie quotidienne. Click&Care vous explique tout.
La maison est un lieu de bien-être où la personne en situation de handicap doit pouvoir vivre en toute quiétude et ce, chaque jour. L’objectif du maintien à domicile est de permettre à la personne dépendante de rester chez elle dans les meilleures conditions possibles.
Une aide à domicile permet à toute personne handicapée, quel que soit son âge et sa condition, de conserver sa dignité ainsi que tout ce qui constitue ses repères, pour continuer à vivre sereinement. Le personnel qualifié Click&Care est formé pour répondre à des situations complexes, qu’il s’agisse de handicap moteur ou cérébral :
Les seniors sont nombreux à être touchés par la malvoyance (ou basse vision), définie par une acuité visuelle comprise entre 1 et 3/10 ou bien par un champ visuel inférieur à 20° pour chaque œil.
En cause notamment : la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), une maladie dégénérative de la rétine. Ses premiers symptômes se manifestent généralement après l’âge de 50 ans. Il s’agit d’une maladie évolutive et chronique qui nécessite une prise en charge dans la durée.
Des solutions existent pour vivre chez soi avec une mauvaise vision ou une perte totale de la vue.
En cas de handicap visuel, l’aménagement de l’environnement peut être nécessaire pour permettre aux personnes de mieux se repérer et de continuer à être autonomes. Il est notamment recommandé :
En cas de troubles de la vue ou autre handicap visuel, il est possible de profiter d’aides financières (APA, PCH, aides des caisses de retraites, aides de l’ANAH…) afin de faciliter votre quotidien, acquérir du matériel spécialisé, réaliser des travaux d’accessibilité ou encore rémunérer une aide à domicile.
L’apparition d’un handicap moteur peut survenir suite à une maladie ou tout simplement en vieillissant, en impliquant notamment des difficultés pour se déplacer et pour accomplir les tâches quotidiennes. Néanmoins, le maintien à domicile malgré un handicap moteur est possible grâce à la mise en place de différentes aides. A noter qu’un handicap moteur peut nécessiter une prise en charge complexe et pluridisciplinaire.
Si les services d’aide à domicile ou les SPASAD (services polyvalents d’aide et de soins à domicile) peuvent intervenir auprès des personnes atteintes d’un handicap moteur afin de préserver ou de restaurer leur autonomie, les accompagner dans la vie sociale et les aider au quotidien, d’autres solutions leur permettent de continuer à vivre chez elles le plus longtemps possible.
C’est notamment le cas des dispositifs d’aménagement du logement : installation d’un interphone, de volets électriques, d’une porte automatique, d’un éclairage robotisé ou encore de robinetterie plus aisée à manipuler
Enfin, il est conseillé de s’équiper de matériel adapté conçu pour compenser les différents handicaps que rencontrent les personnes dans leur vie de tous les jours et assurer leur sécurité (déambulateur, dispositif de téléassistance…).
Des compensations financières offrent en outre la possibilité d’aider à payer les frais d’intervention d’un service à domicile, comme l’APA (Aide Personnalisée Autonomie) ou la PCH (Prestation Compensation Handicap).
En France, plus de 6 millions de personnes souffrent de troubles de l’audition, mais seulement 17% de cette population est équipée d’aides auditives. Pouvant être à l’origine de mal-être et donc d’isolement social, la déficience auditive ne doit en aucun cas être négligée.
En effet, entendre moins bien entraîne des problèmes de communication et peut avoir des conséquences importantes sur la vie des personnes âgées et celle de leur entourage : désagréments quotidiens, quiproquos, perte d’autonomie, repli sur soi…
Des solutions existent pour continuer à bien vivre à domicile et avec les gens autour de soi malgré un handicap auditif.
La première chose à faire lorsque des problèmes d’audition apparaissent est d’en parler à son médecin traitant, le plus tôt possible, qui sera en mesure de vous orienter vers un O.R.L. Sur le même schéma, il est conseillé de faire régulièrement des contrôles auditifs pour faire le point sur sa santé auditive.
Il est aussi possible de suivre des séances d’orthophonie en vue d’une rééducation auditive qui permet de surmonter les difficultés de communication ou encore de s’équiper de matériel adapté, qu’il s’agisse d’implants cochléaires, d’appareils auditifs délivrés par des audio prothésistes, d’assistants d’écoute, de détecteurs d’appels sur le téléphone, de vibrateurs de poche, d’amplificateurs portatifs personnels…
L’adaptation du logement peut par ailleurs permettre de faciliter la perception des sons. Pour ce faire, il est nécessaire d’éviter les sources de bruit nuisibles en choisissant des appareils électroménagers silencieux, en ouvrant l’espace, de faciliter la perception des sons en créant des communications entre des pièces utilisées en même temps par différentes personnes du foyer, ou encore en équipant une pièce du logement d’une boucle magnétique qui permettra une transmission des sons directement à l’appareil auditif sans être perturbé par les bruits ambiants.
Les prothèses ont un coût, le remboursement par l'Assurance Maladie et les complémentaires santé ne couvrent généralement pas son intégralité. Des possibilités supplémentaires d'obtenir des financements existent pour les personnes en situation de handicap, comme la prestation de compensation du handicap, au titre des aides techniques, l’AGEFIPH et le FIPHFP (des aides aux travailleurs en situation de handicap), l’APA, les aides extra-légales ou encore les déductions fiscales.