Un Français sur six est considéré comme un aidant familial et consacre régulièrement du temps personnel pour venir en aide dans les actes de la vie quotidienne d'un proche dépendant, âgé ou en situation de handicap. Le rôle des aidants est de mieux en mieux reconnu au sein de notre société, en témoigne la loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement (ASV), entrée en vigueur en 2016, qui a instauré un droit au répit pour permettre aux proches aidants de s’accorder du temps libre (création de place d’accueil de nuit) et créé une aide au répit, à hauteur de 500€ paran et par aidé. On vous explique tout !
Le grand âge de ses aînés, les problèmes de santé d’un parent, la situation de handicap d’un proche, les accidents de la vie sont autant de facteurs qui peuvent nous amener à nous investir auprès de ces êtres chers. Il s’agit d’abord de les soutenir moralement, mais aussi de les aider pour les tâches quotidiennes, de leur offrir autant que possible un certain bien-être, d’organiser leurs déplacements et de les accompagner, d’assurer les démarches administratives, de faire le lien avec le médecin traitant, les différents spécialistes et l’hôpital, etc.
Aujourd’hui, on dénombre 11 millions d’aidants en France. Une enquête nationale menée par la CFDT des retraités montre que près d’un aidant sur deux est un homme (44%) et que près de 6 sur 10 travaillent (58%). Dans leur grande majorité, ils ont moins de 64 ans (80%) et 8% ont moins de 25 ans. Selon la pathologie et le degré de dépendance de la personne dont ils s’occupent, ils peuvent lui consacrer ente 5 et 20 heures par semaine, parfois plus.
Il arrive un moment où les aidants – ainsi que les personnes aidées d’ailleurs – aspirent à un répit dans ce quotidien contraignant.
Le droit au répit offre aux proches aidants des personnes âgées en perte d’autonomie ou en situation de handicap la possibilité de se reposer, de prendre du recul ou de se dégager du temps. Pour ce faire, une aide d’environ 500€ leur est octroyée afin de faire appel à des dispositifs dits « de répit ».
Les personnes concernées par le droit au répit sont les proches aidants de personnes bénéficiaires de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) assurant une présence ou une aide indispensable à la vie à domicile de leur proche et qui ne peuvent être remplacés pour assurer cette aide par une personne de l’entourage.
Le droit au répit peut être activé quand le plafond du plan d’aide APA de la personne aidée est atteint. Le droit au répit peut alors financer, dans la limite de 508,23€, par an :
Ces dispositifs d'aide sont définis dans le plan d'aide, en fonction du besoin de répit évalué par l'équipe médico-sociale du conseil départemental, lors de la demande de l'APA, ou dans le cadre d'une demande de révision, dans la limite d'un plafond.
« Il appartient à l'équipe médico-sociale, dans le cadre d'un échange avec le ou les aidants et la personne âgée bénéficiaire de l'APA, de déterminer le dispositif apportant du répit et les modalités de son recours en fonction de la situation, des souhaits des personnes, de ce qui parait pertinent, et des possibilités. Le répit peut en effet consister en deux heures d'aide humaine supplémentaires pour permettre à l'aidant d'avoir du temps libre », précise la Direction générale de la cohésion sociale.
Quelques jours de vacances, une intervention chirurgicale programmée, une invitation à dîner… Ces activités, nécessaires à un bon équilibre, sont vite abandonnées ou reportées, lorsque vous devez vous occuper d'un proche qui parfois ne peut rester seul.
Diverses solutions de répit permettent aux aidants de retrouver du temps pour eux, et à préserver leur santé, tout en confiant le proche à des personnes compétentes :
Vous souhaitez en savoir plus sur le droit au répit ou avez une question sur nos services ?
Les conseillers Click&Care sont à votre écoute pour y répondre !
N’hésitez pas à nous contacter au 09 78 38 38 38 ou famille@clickandcare.fr ou en cliquant ici !