Tisser des liens intergénérationnels
Maintenir ou tisser de nouveaux liens entre les générations apparait comme un véritable enjeu. En effet, l’idée est de mettre en avant des pistes d’actions réelles pour inventer une vraie politique de tous les âges et pour toutes les générations.
Les liens sociaux sont bénéfiques quelle que soit la génération : les jeunes ont beaucoup à apprendre de leurs aînés et les personnes âgées, en maintenant des liens intergénérationnels avec leurs enfants, petits-enfants ou entourage, luttent contre l’isolement et profitent d’une vie sociale plus riche.
De nombreuses initiatives voient le jour en ce sens, comme les objets connectés, les réseaux sociaux de mise en relation ou encore la cohabitation intergénérationnelle : une solution d’hébergement alternative consister à loger plusieurs générations sous le même toit.
La famille, un cercle essentiel à tout âge
Dans tous les cas, la famille demeure un recours essentiel à tous les âges et aux différentes étapes de la vie. Les solidarités familiales sont d’ailleurs fréquentes chez nos amis seniors et concernent avant tout les aspects pratiques.
En effet, le senior fait partie des générations à se rendre les plus disponibles pour leurs proches : près de 75% d’entre eux ont déjà apporté leur aide à des membres de leur famille. En cause : au carrefour de différentes générations, ils doivent à la fois soutenir leurs enfants, aider leurs parents âgés et s’occuper de leurs petits-enfants.
Fortement sollicités par les parents pour s’occuper de leurs petits-enfants, les grands-parents s’adonnent donc à des séances de babysitting. Ce concept de garde favorise les liens intergénérationnels ainsi que la proximité émotionnelle, ce qui contribue à garantir la prise en charge des enfants dans un environnement stable : un concept gagnant-gagnant.
Mais qu’en est-il des solidarités envers nos aînés ?
7 français sur 10 ressentent le besoin de se rapprocher de leur famille dans les moments difficiles et 91% d’entre eux déclarent que la présence quotidienne de l’entourage familial apparaît comme importante (source : infographie OCIRP 2017).
En vieillissant, rester en contact avec sa famille est d’autant plus primordial. Se dessine d’ailleurs la notion « d’aidant familial ».
Les aidants familiaux sont des proches d’une personne en situation de dépendance qui s’occupent d’elle quotidiennement, souvent en parallèle de leur vie personnelle et professionnelle. Ils jouent un rôle de coordinateur auprès des différents intervenants professionnels et aides à domicile, et œuvrent en faveur du maintien à domicile de leurs proches.
Avoir un rôle d’aidant est difficile : vie professionnelle et personnelle sont toutes deux affectées.
Aidants : n’hésitez-pas à demander de l’aide !
Une réflexion sur les moyens concrets de soutenir les aidants a été entreprise dans le cadre du développement de la Silver économie et de la loi ASV. Au-delà de la reconnaissance officielle du statut de « proche aidant », la loi a permis de faciliter les conditions pour que les salariés aidants puissent prendre un congé dédié. Elle a aussi instauré un « droit au répit » pour leur permettre de se reposer et de s’accorder du temps libre, mais aussi une aide au répit, à hauteur de 500€ par an.
Si le besoin se fait ressentir, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide, à doter son proche âgé d’une technologie d’aide au maintien de l’autonomie (domotique, téléassistance, robot compagnon…) ou encore de faire appel à des services à domicile qui permet l'aide aux personnes âgées comme aux personnes en situation de handicap.
Créée par une équipe de médecins, l’entreprise Click&Care aide par exemple les aidants familiaux à trouver en quelques clics et à gérer simplement une aide à domicile ou une auxiliaire de vie qualifiée, à budget maitrisé, laquelle pourra venir en aide aux personnes en perte d’autonomie et personnes âgées dépendantes.